Bouchra suit la relation conflictuelle mais fusionnelle entre Bouchra, une jeune femme coyote marocaine qui s’épanouit dans le septième art, et sa mère, une cardiologue vivant à Casablanca. Les réalisatrices Orian Barki et Meriem Bennani proposent ici le film queer le plus singulier de l’année, tant dans la structure narrative (utilisation de véritables conversations entre les cinéastes et leurs mères), que dans la réalisation (fil documentaire classique qui mobilise la technologie 3D) et évidemment dans la transposition des personnages dans la peau de coyotes. Très bel essai sur l’amour malgré la distance entre une mère et sa fille.