Jacques Blanchot (Vincent Macaigne) a tout perdu: sa femme, son emploi, sa maison. Il se sent de plus en plus isolé, jusqu’à ce que le propriétaire d’une animalerie le prenne sous son aile. Jacques est un homme bon, honnête et simple qui ne sait pas dire non. Il mène une existence banale, il est facilement manipulable et totalement soumis. À partir du jour où son chien meurt dans un stupide accident, Jacques se transforme peu à peu en chien!

Le réalisateur et coscénariste Samuel Benchetrit, qui a adapté son propre roman, a eu l’idée de cette histoire en promenant son chien : les gens flattaient ce dernier tout en étant complètement indifférents face à un sans-abri pleurant dans un caniveau. Dans un monde obsédé par l’argent et le pouvoir, ce film est une allégorie antifasciste.

La musique originale est composée par Richard Reed Parry du groupe montréalais Arcade Fire.