Merveilleusement interprétée à l’âge adulte par Déborah François, Hélène Jegado (1803-1852) était, en apparence, une enfant adorable devenue une charmante jeune fille. Née au début du 19e siècle, dans une campagne bretonne démunie, superstitieuse et peu éduquée, elle a grandi isolée et dépourvue d’amour. Tourmentée par des pensées morbides, elle était vindicative malgré le calme qu’elle maintenait en surface. C’est ainsi qu’elle est devenue l’une des pires tueuses en série de l’histoire, employant d’abord la « belladonna » puis l’arsenic pour empoisonner les gens pendant qu’elle travaillait en tant que cuisinière et gouvernante.
La cinéaste Stéphanie Pillonca-Kervern adapte la biographie d’Hélène Jegado récemment publiée par Jean Teulé et reconstitue l’époque avec une impressionnante authenticité.