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La vie de Nour, immigré clandestin à Marseille, qui va changer radicalement de vision du monde grâce à deux rencontres fortes. Le cinéaste franco-marocain Saïd Hamich Benlarbi poursuit avec son second film l’essai politique abordé sur le premier (Retour à Bollène), se permettant un retour historique sur la génération issue de l’immigration maghrébine des années 90, âge d’or du raï et de l’entremêlement des cultures, dans une France post « Marche des beurs » (manifestation de revendication en 1983). Ayoub Gretaa porte le film, secondé par Grégoire Colin et Anna Mouglalis. Une image et une philosophie qui rappellent La Vie devant soi ou Le Gone du Chaâba.