arabe
FranceMaroc
Au beau milieu du désert, Amine court. Sa fortune à la main, la police aux trousses, il enterre son butin dans une tombe bricolée à la va-vite. Lorsqu'il revient dix ans plus tard, l'aride colline est devenue un lieu de culte où les pèlerins se pressent pour adorer celui qui y serait enterré : le Saint Inconnu. Obligé de s'installer au village, Amine va devoir composer avec les habitants sans perdre de vue sa mission première : récupérer son argent.
Cette fable burlesque décalée et inspirante offre une plongée unique dans le nouveau cinéma marocain et ses talents les plus prometteurs. À travers sa mise en scène à la fois drôle et épurée, le réalisateur Alaa Eddine Aljem pratique à merveille l’art de l’autodérision. Il dénonce en filigrane l’obscurantisme idéologique et le mercantilisme. On nage quelque part entre Tati, Charlie Chaplin, Elia Suleiman, Aki Kaurismäki et les frères Coen : un film très plaisant !