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La vie d’Aymeric, un « bon gars » à la personnalité sans vague, bascule lorsqu’il se lance dans une histoire d’amour avec Florence, et décide d’élever l’enfant qu’elle attend, avant le retour quelques années plus tard du père biologique dans leurs vies. Les frères Larrieu continuent de disserter sur la famille et la filiation, séparant le film en deux époques distinctes. À la manière de Claude Sautet, ils ne jugent aucun personnage, même ceux pouvant créer l’antipathie (Laetitia Dosch, si juste). Le comédien Karim Leklou déborde de générosité, à l’image de celle de son personnage. Bien plus qu’un film sur le statut de beau-père : un film sur la petite enfance et les traces qu’elle laisse.