Alexandre Bougja est né entre Paris et Casablanca, entre deux cultures, deux rythmes, deux façons de regarder le monde. Depuis son enfance, il navigue entre ces deux univers : la rigueur et la douceur, la lumière du Nord et la chaleur du Sud. C’est dans ce va-et-vient constant que s’est formé son regard, un regard curieux, attentif aux nuances, fasciné par les contrastes. Très jeune, il a été captivé par l’image. Il observait comment un plan, une coupe, un silence pouvaient raconter une histoire sans avoir besoin de mots. C’est cette fascination qui l’a conduit vers le cinéma, d’abord à travers la publicité, où il a appris la force de la précision, du rythme et de l’efficacité visuelle. Puis, le documentaire s’est imposé à lui comme une évidence : un espace de liberté, d’écoute et de vérité. En tant que réalisateur et monteur, il cherche à raconter le réel avec la sensibilité de la fiction. Son travail est une exploration du vrai de ses émotions, de ses imperfections, de sa beauté brute. Chaque projet est pour lui une rencontre, un dialogue entre technique et instinct, entre structure et poésie. Son cinéma s’inspire de la vie quotidienne, des visages croisés, des villes traversées. Il filme pour comprendre, pour ressentir, pour partager. À travers ses images, il essaie de donner à voir ce qui relie les êtres au-delà des frontières : une humanité simple, lumineuse, toujours en mouvement. Aujourd’hui, il continue de vivre entre Paris et Casablanca, porté par le même désir qui l’anime depuis l’enfance : créer des films qui émeuvent, questionnent, et laissent une trace, ne serait-ce qu’un battement, une émotion, une lumière.