L’acteur argentin Nahuel Pérez Biscayart a étudié à l’École des beaux-arts de Buenos Aires avant de suivre une formation dans des ateliers privés de théâtre. Il joue ensuite dans de nombreuses pièces ainsi que dans des films pour le cinéma et la télévision en Argentine. À seulement 21 ans, il est sélectionné pour le programme Rolex Mentor and Protégé Initiative, qui l’emmène à New York où il rejoint la troupe de Kate Valk, The Wooster Group. En 2008, de retour en Argentine, son rôle dans La sangre brota de Pablo Fendrik (Semaine de la Critique, Cannes 2008) le révèle au public. Lors d’un voyage à Paris, il rencontre Benoît Jacquot qui lui confie le rôle principal dans Au fond des bois, présenté au Festival de Locarno en 2010. En 2014, il joue dans Grand central de Rebecca Zlotowski, sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard. Il est ensuite dirigé par David Lambert dans Je suis à toi en Belgique, un rôle qui lui vaut un prix au Festival de Karlovy Vary. En 2017, il revient sur les écrans français avec Au revoir là-haut d’Albert Dupontel et surtout 120 battements par minute de Robin Campillo (Grand Prix du Festival de Cannes 2017), où il incarne Sean, un membre charismatique d’Act Up-Paris au début des années 90. Ce rôle lui vaut le César du meilleur espoir masculin en 2018, ainsi que de nombreuses autres distinctions. Il partage ensuite l’affiche avec Lars Eidinger dans Persian lessons (Berlinale 2020), performance saluée par un Golden Panda Award à Chengdu (Chine). Suivent Un an, une nuit d’Isaki Lacuesta (Berlinale 2022), El empleado y el patrón de Manuel Nieto Saz (Quinzaine des cinéastes, Cannes 2022), puis La fille de son père d’Erwan Leduc, qui clôt la Semaine de la Critique à Cannes en 2023. Plus récemment, Les gens d’à côté d’André Téchiné, aux côtés d’Isabelle Huppert, a été présenté à la Berlinale, et El jockey de Luis Ortega a fait sa première en compétition officielle à la Mostra de Venise.