Filmer les territoires des peuples autochtones: Enjeux d'identité et responsabilités cinématographiques.
Cet échange mettra en avant deux films documentaires de la programmation CINEMANIA 2024, La cartomancie du territoire et Marche au pays réel. À travers cette discussion, les participants exploreront les enjeux identitaires qui se posent lors de la représentation de ces espaces sacrés, tout en considérant les responsabilités qui incombent aux cinéastes dans leur démarche créative. En partageant leurs expériences, les équipes de films réfléchiront à la façon dont le cinéma peut authentiquement représenter les territoires des Premières Nations et Inuit, en respectant leur richesse culturelle et spirituelle. Ce sera une occasion précieuse d'examiner le rôle du film en tant que médium d'exploration des réalités complexes des communautés autochtones, tout en ouvrant un débat sur les valeurs de respect et de collaboration.
Intervenants :
- Philippe Ducros | Réalisateur de Cartomancie du territoire
- Marie-France L'Ecuyer | Réalisatrice de Marche au pays réel
- Samuel Lalande-Markon | Scénariste et explorateur de Marche au pays réel
Synopsis ¬ MARCHE AU PAYS REEL
En tentant de rallier sur 2960 km le sud du Québec à son point le plus au nord, à vélo et en ski, en plein cœur de l’hiver, les aventuriers Samuel Lalande-Markon et Simon-Pierre Goneau désirent réinvestir le territoire et réfléchir au rapport identitaire et collectif que les Québécois entretiennent avec celui-ci. Leur périple débute à la borne kilométrique 720, monument en forme d’obélisque situé à la frontière avec les États-Unis, et se termine au cap Anaulirvik, au nord d’Ivujivik, le point le plus septentrional de la péninsule de l’Ungava.
Au fil d'une expédition de 91 jours, il partent à la rencontre du pays dans toute son immensité, sa splendeur et son impétuosité, pays qui se révèle soudainement moins abstrait, moins distant, plus réel.
Synopsis ¬ LA CARTOMANCIE DU TERRITOIRE
Un homme surmené décide de prendre la route vers certaines communautés des Premières Nations du Québec à la recherche de sens, de guérison et d’une autre manière de lire le monde. Il tente de comprendre les ravages du colonialisme perpétré sur ces Nations par un système qui le favorise encore. Son périple le mène même jusqu’en milieu carcéral, où la surreprésentation autochtone est symptomatique des traumatismes que ces populations portent en héritage et du racisme systémique qui dure. Basé sur divers témoignages, ce récit questionne notre rapport aux réserves autochtones et aux réserves naturelles, à la colonisation du territoire et de la pensée.
Activité gratuite et ouverte à tous·tes sur inscription.
Mercredi 13 novembre 2024
09:45 - 11:00 (75 min)
Lieu : Cinémathèque québécoise
335 Boul. de Maisonneuve E, Montréal, QC H2X 1K1
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